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Le hérisson n'a qu'une idée, mais importante

Selon une parabole grecque "Le Hérisson et le Renard ", Isaiah Berlin divise le monde entre ces deux animaux : " Si le renard sait beaucoup de choses, le hérisson n'en sait qu'une, mais importante. " Le renard est une créature astucieuse capable d'imaginer une myriade de stratégies complexes. Il tourne autour du terrier du hérisson jour et nuit, attendant le bon moment pour bondir. Il a tout du vainqueur. Mais le hérisson va droit vers le renard. " Ha ! ha ! je t'ai eu ! " pense le renard. Le hérisson se met en boule et soupire :
" Encore ! Il n'apprendra donc jamais ? "


 


Le hérisson, un homme prévoyant

Aristote fait du hérisson la figure de l'homme prévoyant qui ferme les portes de son âme aux vents mauvais ; car, dit le vieux naturaliste grec, le hérisson fait à son habitation deux issues, l'une au nord, l'autre au sud, et ferme alternativement la première au vent glacé, et la seconde au vent chaud…

 

Le paradigme du hérisson

S'occuper de petits oiseaux, d'insectes ou de hérissons..

" La croyance dans les ressources infinies du progrès technique reste si enracinée que les mises en garde les plus graves sont jugées alarmistes. Le lien vital entre la nature et nous, lien commun à tous les êtres vivants, n'est pas réellement admis par les êtres humains qui se croient à part, différents, même quand ils ne sont pas créationnistes ! Nous sommes bel et bien schizophrènes devant cette interdépendance organique. Et, tant que ce sera le cas, l'humanité, éternellement divisée en antagonismes insurmontables et récurrents, poursuivra sa course folle. Les géologues débattent encore entre eux sur le fait de savoir si nous sommes toujours dans l'ère de l'holocène ou déjà entrés dans l'anthropocène - époque de l'histoire de la Terre où les activités humaines ont un impact dominant sur l'écosystème. Celle-ci aurait-elle été mise en œuvre, inconsciemment, par un Homo très peu sapiens apparu il y a deux cent mille ans, voire avec l'invention du feu par ses prédécesseurs, il y a de cela cinq cent mille ans, ou bien après, avec les révolutions cognitive - il y a soixante-dix mille ans -, néolithique, puis industrielle ? Les avis diffèrent, mais quelles que soient les classifications géopolitiques, l'évidence est là : sans céder au catastrophisme, si on extrapole toutes les courbes du développement délétère contemporain, il est impossible de nier que la vie sur terre puisse devenir un jour quasi impossible.

Mais ce risque n'est pas admis par tous pour de multiples raisons.

Il n'y a pas encore très longtemps, pour la grande majorité des élites occidentales, façonnées depuis le XVIIIe siècle par la religion du progrès, la question "écologique" ne se posait pas, ou bien était considéré comme marginale, folklorique, voire comme une imposture. La défense de la nature ? Une gentille utopie. Du romantisme rousseauiste. D'autant que, depuis le XVIIIe siècle, les sciences et la culture (les humanités) ont été complètement séparées. Les scientifiques ne sont pas devenus incultes, bien au contraire, mais l'ignorance scientifique des littéraires, des juristes, des politiques et même des économistes n'a cessé d'empirer. Les édiles se sont préoccupés d'hygiène ou de santé publique, mais dans le seul cadre du "progrès". Et jusqu'à présent, pour le plus grand nombre parmi les élites classiques politiques, littéraires ou juridiques, aujourd'hui largement technocratiques ou économiques, ces questions n'ont tout simplement pas compté et ne comptent toujours pas. L'idéologie productiviste (celle des ingénieurs, des technocrates et de la classe ouvrière d'autrefois, et, depuis 1945, de la classe politique et des électeurs) a toujours jugé dérisoire de se s'occuper de petits oiseaux, d'insectes ou de hérissons. "

Hubert Védrine, Le monde au défi, Fayard, avril 2016

La " communauté internationale " est un objectif, pas encore une réalité. Ni les idéaux de l'ONU, ni le marché global n'ont suffi à la fonder. Le monde est éclaté, le pouvoir est émietté, les mentalités s'opposent, chaque peuple est mû par ses propres passions et ses intérêts immédiats. Et si la cohésion de l'humanité se créait autour de la vie sur la planète ?

Dans ce nouvel opus, Hubert Védrine trace un portrait lucide de notre monde et tente de jeter un pont entre la géopolitique et l'écologie. Un éclairage clair et puissant, sans langue de bois, sur la réalité du monde d'aujourd'hui par l'ancien ministre des Affaires étrangères.


 

Oui, le Hérisson est l'animal politique du XXIe. Il nous faut donc absolument changer pour son paradigme :

- réaliser des écoconstructions, comme les hérissons qui font leur nid

- apprendre à manger des protéines d'insectes, comme les hérissons

- apprendre à hiberner en attendant des jours meilleurs, comme les hérissons

- se mettre en boule et redresser nos épines, afin de résister aux provocations, seul acte d'autodéfense acceptable, comme les hérissons

- s'organiser localement, en nous passant des grosses structures, qu'elles soient des usines de production industrielle, ou des usines à gaz ONG internationales de la cause environnementale, pourvoyeuses de bonne conscience certes, mais trop inefficaces localement, paralysantes même et finalement toxiques..

 


Signer la pétition : https://www.change.org/p/sauvons-les-hérissons-en-danger

Pour une prise de conscience écologique, locale et nourricière de la Nature !